1994
L’histoire de GOG.COM commence en 1994, en Pologne : un lieu et une époque où les jeux piratés régnaient en maîtres et où les jeux légaux étaient un luxe que peu de personnes pouvaient s’offrir. C’est à cette époque qu’est né CD PROJEKT, une entreprise spécialisée à l’époque dans la distribution locale de jeux, mais sa tâche était loin d’être facile. Après tout, comment concurrencer le marché gris ?
Notre réponse fut d’offrir un service auquel les joueurs étaient habitués, mais avec quelques petits plus : des jeux aimés de tous dans de belles grosses boîtes pleines de goodies, dotés d’une localisation professionnelle et d’un prix raisonnable. Et ça a marché !
Ce fut le moment qui inspirerait la philosophie de GOG.COM des années plus tard : la croyance que les joueurs veulent soutenir les développeurs, qu’ils les respectent et qu’ils adorent quand les jeux sont disponibles à prix doux.
2008
Quatorze années se sont écoulées. La distribution numérique en est encore à ses balbutiements. Le matériel informatique et les jeux font des bonds vertigineux à un rythme effréné : plus de pixels et d’effets chatoyants demandent plus de puissance brute chaque jour qui passe. Tout devient rapidement obsolète, et les regards sont tournés en permanence sur les annonces à venir.
Alors que faire de tous nos jeux adorés du passé ? Des jeux comme Fallout, Baldur’s Gate, Planescape: Torment et bien d’autres ? Devrions-nous simplement les oublier et les laisser derrière ?
À ce moment-là, mettre la main sur un classique de manière légale signifiait se procurer un exemplaire d’occasion hors de prix ou avoir recours à l’abandonware. Le tout en espérant ne pas s’être fait avoir et que le jeu fonctionne toujours.
Et c’est ainsi que par acharnement, nostalgie et tout bonnement nécessité, Good Old Games est né. Un miroir parfait du passé, entièrement consacré aux jeux.
Good Old Games se lance en bêta ouverte en tant que moyen légal de se procurer des classiques à prix abordable. Enfin dépoussiérés, tous les jeux seraient analysés et bidouillés pour qu’ils tournent à la perfection sur les PC modernes. Tous les jeux seraient offerts avec des goodies et des contenus bonus qui feraient plaisir à notre instinct de collectionneur. Et le tout serait sans DRM : ce ne serait que justice, et cette sensation d’appartenance serait renforcée par votre bibliothèque numérique.
2009
L’année passée nous a rappelé que les bons vieux jeux auront toujours une place sur nos étagères digitales de joueurs. Tandis que GOG.COM fête son premier anniversaire, le premier grand éditeur rejoint la boutique sans DRM. Des classiques comme Beyond Good and Evil, Heroes of Might and Magic et Rainbow Six reviennent grâce au soutien d’Ubisoft !
C’est une formidable avancée. Cela veut dire que nos idées sont reconnues par les plus grands acteurs de l’industrie : les jeux classiques seront toujours demandés, les fans veulent vraiment préserver l’héritage du jeu vidéo et les joueurs apprécient réellement la liberté offerte par l’absence de DRM.
Ubisoft est le premier éditeur à sauter le pas, préparant le terrain pour d’autres trésors comme Gabriel Knight, Dungeon Keeper, Alpha Centauri, STAR WARS TIE Fighter et bien d’autres.
2010
Good Old Games fête ses deux ans et nous avons de sacrées nouvelles à annoncer ! La majorité du site a été refaite, nous sommes prêts à quitter notre statut de “BÊTA” et il est temps de dévoiler certains des plus grands jeux parmi les plus recherchés de l’histoire du jeu vidéo : Baldur’s Gate, Baldur’s Gate II, et Planescape: Torment.
Nous avons toujours écouté ce que notre communauté voulait revoir absolument, et ces trois classiques de chez Hasbro ont toujours trusté les premières positions de notre liste de souhaits. Dix ans plus tard, les RPG qui ont inspiré toute une génération de joueurs et de développeurs sont de nouveau jouables !
Mais il faut d’abord mettre fin à la période de bêta, ce qui signifie éteindre le site pendant un bon moment. Et c’est ennuyeux, car ces jeux méritent bien mieux. C’est pourquoi nous annonçons que Good Old Games est obligé de fermer : voilà qui devrait attirer l’attention. On se sent toujours mal pour vous avoir fait ce coup-là, au fait.
Quelques jours plus tard, Good Old Games sort enfin de BÊTA. Les forums sont ouverts, de nouvelles fonctionnalités apparaissent sur le site et le monde entier peut enfin redécouvrir Baldur’s Gate : c’est ni plus ni moins le plus gros comeback de l’histoire du jeu vidéo jusqu’à maintenant.
2011-2013
Il est désormais clair que les joueurs veulent soutenir le jeu vidéo sans DRM. Mais est-ce qu’un jeu AAA grand public peut réussir sans DRM ?
Produit par notre société-sœur CD PROJEKT RED, The Witcher 2: Assassins of Kings va mettre cette théorie à l’épreuve. Si le premier jeu AAA sortant “Day One” sur GOG.COM réussit son lancement, il façonnera l’avenir de notre plateforme pour les années à venir.
The Witcher 2: Assassins of Kings se vendra très bien sur GOG.COM, juste en deuxième position après Steam, et ses ventes seront bien meilleures que sur toutes les autres plateformes numériques.
C’est la preuve que nous attendions. Avec la renaissance des jeux indés dans toute leur splendeur et leur multitude (pour le meilleur ou pour le pire), c’est le moment idéal pour faire intervenir la révolution sans DRM dans la scène vidéoludique indépendante. En sélectionnant soigneusement quelques titres, nous pouvons concentrer nos efforts pour supporter les développeurs indépendants en les aidant à se faire remarquer, en leur offrant notre expérience de l’industrie et en leur proposant nos services techniques pour les jeux sur PC, Mac OS et même Linux.
Avec tout ceci, le nom Good Old Games ne semble plus vraiment adapté. Nous devenons simplement GOG.COM et nous arpentons les couloirs mystérieux de Legend of Grimrock, levons le voile sur les mystères de Machinarium, essayons de remettre la main sur le Trine et cherchons de la nourriture dans Don’t Starve. Nous suivons tous les protocoles dans Papers, Please, flippons notre race dans Amnesia, piratons tous les bidules possibles dans Shadowrun Returns et… enfin, vous voyez le tableau.
2014-2016
Alors que de plus en plus de développeurs indépendants ont hâte d’essayer la méthode “sans DRM”, leurs jeux évoluent aussi : ils deviennent plus gros, ils sont mis à jour fréquemment et les fonctionnalités en ligne deviennent monnaie courante, même dans les titres solo. Lentement, mais sûrement, l’ancienne manière de faire les choses devient insuffisante.
C’est ainsi qu’arrive le SDK GOG Galaxy, un ensemble d’outils conçus pour aider les développeurs à intégrer toutes les fonctionnalités modernes et proposer des mises à jour fréquentes dans les sorties de GOG.COM.
Quelque chose arrive également pour les joueurs : le client GOG Galaxy, qui apporte l’idéologie “sans DRM” à une ère moderne et connectée.
À la fin de leurs bêtas respectives, le client et le SDK GOG Galaxy supportent entièrement le multijoueur cross-platform, les sauvegardes dans le cloud, les mises à jour automatiques, les succès, les profils utilisateurs et bien plus.
Le client lui-même et ses fonctionnalités individuelles restent optionnels tout en nous permettant de supporter des mastodontes AAA comme The Witcher 3: Wild Hunt et les joies de la coopération en ligne dans Divinity: Original Sin, Dying Light ou encore Shadow Warrior 2.
2017
Alors, qu’est-ce que le GWENT ? C’était à la base un jeu de cartes conçu pour The Witcher 3: Wild Hunt… et les gens en sont tombés amoureux. Nous avons reçu des centaines d’e-mails nous demandant de développer une version multijoueur standalone. Alors nous l’avons fait !
En combinant l’aptitude de CD PROJEKT RED à créer des jeux extraordinaires et l’expérience en ligne de GOG.COM, nous avons conçu GWENT: The Witcher Card Game, notre première tentative de co-développement d’un jeu à partir de rien. Trois ans de travail sur le client et le SDK GOG Galaxy nous ont préparés à notre prochaine grande aventure.
Mais n’allez pas croire que tout ceci nous a fait perdre de vue le plus important. Presque un quart des jeux disponibles dans le catalogue de GOG.COM sont sortis rien qu’en 2017, une année créative fort bien remplie. Une année qui aura vu des sorties “Day One” incroyables comme celles de Divinity: Original Sin 2, Cuphead, Night in the Woods, Hollow Knight ou Thimbleweed Park, et aussi le retour de classiques longtemps disparus comme Jazz Jackrabbit et SWAT 4.
2018+
D’une boutique traditionnelle de jeux PC à une plateforme de distribution numérique : aujourd’hui, GOG.COM est le lieu incontournable où se procurer des jeux soigneusement sélectionnés, des classiques aux indés en passant par les grosses sorties “Day One”.
Notre 10e anniversaire est une opportunité de regarder en arrière, de comprendre ce qui marche et de reconnaître ce que nous pouvons améliorer.
Nous allons introduire une toute nouvelle page d’accueil et améliorer la façon dont vous parcourez notre catalogue et décidez de ce qui vaut le coup d’être joué ou pas. Notre objectif est d’améliorer la manière dont vous cherchez le prochain jeu auquel vous allez jouer, et notre système d’avis repensé vous donnera de meilleures informations sur ce que les autres pensent d’un titre.
Nous pouvons également affirmer sans trop nous mouiller que le catalogue de GOG.COM va continuer à grossir et gagner en qualité. Thronebreaker: The Witcher Tales arrive très bientôt et vous pouvez vous attendre à un RPG solo doté d’une belle histoire, de nombreuses quêtes et de bonnes sensations old school : bref, tout ce que nous aimons.
Quant à l’avenir… il y a encore beaucoup à dire concernant notre vision de la boutique GOG.COM et la plateforme GOG Galaxy. Nous travaillons à une nouvelle compréhension sur la façon dont les deux se complètent, et cherchons à découvrir où séparer les choses et où les améliorer sans faire de compromis. L’avenir s’annonce passionnant et nous avons hâte de partager ce que nous préparons avec vous tous.
Mais pour le moment, il est temps pour nous de célébrer cette aventure longue de dix ans. Merci infiniment pour votre soutien indéfectible et pour nous pousser à vous offrir le meilleur. Profitez des nouveaux jeux et cadeaux tandis que nous levons nos verres en l’honneur du passé et de l’avenir !
